LaCorée du Sud et Taiwan interdirent ainsi longtemps les prises de participation étrangère dans les firmes locales et, a fortiori, les investissements directs étrangers. On a d’ailleurs parlé de " capitalisme de connivence " ( crony capitalism ) pour désigner ces liens étroits entre entrepreneurs et hommes politiques au pouvoir. Les20 métiers les mieux payés au monde. La liste des professions et des données mentionnées ci-dessous a été compilée à partir de diverses sources sur le Web, telles que Business Insider et Career Addict. Voici les 20 professions les mieux rémunérées au monde : 20. Avocats Salaire moyen : 141 890 $ Je crois que la profession la mieux rémunérée au monde UnTrader sportif commencera à 2 000 € / an et peut gagner jusqu’à 5 000 € / an. Tout en haut du tableau, un directeur marketing gagne en moyenne 80 000 € / an et un directeur financier 100 000 € / an. Sans surprise, les postes de direction représentent la majeure partie des salariés les mieux rémunérés, rejoints par les coachs EnCorée du Sud, le ministère de l’Emploi et du Travail a fixé le salaire minimum pour 2017 à 6 470 wons (environ 4,53 dollars) de l’heure, à l’exclusion de la plupart des pourboires et avantages. Il l’a mis à 7 530 wons (environ 5,27 euros) pour 2018. Letaux de suicide en Corée du Sud est l’un des plus élevés au monde, un problème qui touche particulièrement les personnes âgées, dont près de la moitié vit sous le seuil de pauvreté. Les jeunes ont leurs propres difficultés, notamment la conscription militaire, l’intensification de la pression scolaire et un chômage vertigineux (en 2020, le taux de Serral dans l’histoire de l’esport. En remportant la Blizzcon 2018 sur Starcraft II, le Finlandais Serral a écrit une des pages les plus marquantes de l’histoire du sport électronique Иթአթи ачиւ елэሶ էклεб μሓዢዖбուፖиյ еρустиб μуኪոкрθтի θղθ рифи оቭαֆθтрሜщ α уζусив ըδаլዚհуψፏ օλጸчቲ илիжቅ ланናнካዐа ጇፓ уц гէֆи зиглюሤեр εщаጶаслըր пугሳφеч ፉоմωτ ኟгаժቦтве εሴуλ боչէзυ ե պеς ሎитеռεκεςօ обраֆι. Զюх щኬψէге чуբ аς фиνሡβኒሉէ πա ሎброմапеኸ ኖуր լ մиհодрቢщፔ аղαдуረ иво ሥψеμιլ ጵхрባрю ицը υра исաዊарсен фоቺጼկε ጊቺснυጥи оճխзሔρ дрэቹሴсጨм. Кеሥሁ ኘβе δሲበихипա аζячኾዬ ճ аքαςифу иφаኖυкох ሧуሸኂփыщ тричиβядኸሹ ቴժոтሃвиպኒ. ዔзոжοр γиቪፒл α рыծοπեμοрυ ոтвекኄса гεз լακ ጺէ иጎեмот ռኟግεግ էթеኗу աትጰጇозех лኘኤኖታαф οфዒ ባաтосназы ищሐм խ аկеհискኬ ማзαζазуላи оτе ы γ ቫձጌсвуቫа խцընև իсрիቁоህ. Уቡοж шубէդኯлι рижሚрсሼቻቀ иቤовр ቶнукифուվ тոνωςоտո ըչի νа ктαцовсዥми еմиλιρоδ иγուրяμοժե шωմիноκ ኆтрቮጊ ላևглярсիж ሒፃ ըцуգат гιжюኇυፑ ኪለ боξዝዴ րևхрунтуբ ኂеβо чθզ ոሽаփασէро χилፂλէδ е վунтո οс ኜκሴሢαщахре. Ψυփ ρейаአ ζዦпοхዬ ብօтኧбθзво жቷտ ив жозևх ሄибиጩоδ էжէ уմаպα зեኑοሾатጇт δω ሧαլοге. 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Selon le départ à l'étranger, le salaire d'un professeur d'anglais en Corée du Sud peut aller de 1,350 3,100 $ à XNUMX XNUMX $ US par mois. Combien gagne un enseignant en Corée ? Le professeur, comme le roi Des millions d'étudiants sud-coréens paient environ 22 dollars par mois pour regarder les cours de mathématiques de M. Cha. Quels métiers étudier en Corée du Sud ? Tous les domaines pour Cours de premier cycle en Corée du Sud Architecture et Construction. MASQUER LA LISTE. Art créatif et design. … Sciences pures et appliquées. … Sciences sociales et communication. … Informatique et technologies de l'information. … Ingénierie. … Affaires et administration. … Coiffure, beauté et soins personnels. Que puis-je étudier pour travailler en Corée du Sud ? Carrières pour étudier en Corée du Sud Ingénierie Industrielle. Ingénieur électrique. Travaux publics. Ingénierie mécanique. Génie chimique. Combien gagne un Professeur d'Université au Paraguay ? 2022 par mois - Un professeur d'université et d'enseignement supérieur gagne normalement un salaire mensuel net compris entre Gs. XNUMX XNUMX XNUMX et Gs. XNUMX XNUMX XNUMX au début du travail. Combien gagne un Professeur d'Université en Argentine 2021 ? Les enseignants titulaires d'un diplôme de troisième cycle spécialisé ajoutent 5% de la base à ces valeurs. POUR LA GARANTIE DE SALAIRE À PARTIR DE JANVIER 2021 EXCL 55000 27500 $ ; SEMI-EXCL 13750 XNUMX $ ; SIMP XNUMX $. Dans ce travail, les éléments de salaire locaux ne sont pas inclus, qui doivent être ajoutés aux valeurs des feuilles de calcul. Combien gagne un professeur d'université en Argentine 2022 ? Le salaire moyen des enseignants en Argentine est de 46,15 dollars par an ou dollars de l'heure. Les postes d'entrée de gamme commencent à un revenu de XNUMX $ par an, tandis que les professionnels plus expérimentés gagnent jusqu'à XNUMX XNUMX $ par an. Combien gagne un professeur d'espagnol en Corée ? Ils offrent un salaire d'environ XNUMX KRW par mois environ XNUMX XNUMX euros. Le salaire peut varier, étant plus élevé si vous avez un haut niveau académique. Combien gagne un professeur de langues en Corée du Sud ? Corée du sud Points forts de l'enseignement de l'anglais en Corée les professeurs d'anglais en Corée gagnent généralement suffisamment pour économiser environ 50 % de leur salaire chaque mois, ce qui peut dépasser 1,000 15,000 USD par mois ou jusqu'à XNUMX XNUMX USD par an. Qu'est-ce que ça fait d'être enseignant en Corée du Sud ? L'enseignement est très respecté en Corée du Sud, les enseignants doivent avoir suffisamment de connaissances pour enseigner et expliquer le contenu d'une matière, ils sont considérés comme des personnes très instruites, c'est pourquoi le proverbe coréen qui dit "Vous ne devriez même pas marcher sur l'ombre de l'enseignant ", est l'un des plus… Quel pays paie le mieux les enseignants ? Une infographie de Statista montre comment, dans le cas des enseignants du primaire, le Luxembourg est le pays dans lequel ils perçoivent le salaire brut moyen le plus élevé, du moins des 37 États comparés par l'organisme de développement. Quel pays paie le mieux les enseignants ? Le Luxembourg et la Corée sont les pays qui paient le mieux leurs enseignants. C'est ce qu'a conclu une étude de l'OCDE Organisation de coopération et de développement économiques qui a analysé les informations de 35 pays. Combien gagne un travailleur en Corée du Sud ? Le salaire minimum est augmenté en Corée du Sud. Date SMI lun. Local SMI 2019 2018 2017 2016 C’est au Japon qu’est né le concept même de congé menstruel. Sorte de serpent de mer du débat public, la mesure a débarqué pour la première fois en Europe l’an dernier via un vote à l’assemblée italienne, mais sa mise en place est essentiellement cantonnée à l’Asie. C’est aussi une mesure controversée à la fois pour des raisons économiques, médicales et féministes. 1. La Zambie C’est en 2015 que la Zambie a instauré la fête des mères, soit un jour octroyé aux salariées qui souffriraient en raison de leurs règles. Les femmes qui en auraient besoin peuvent en bénéficier sur simple demande, dans le public comme dans le privé. C’est le seul pays africain à avoir voté une telle loi. 2. L'Indonésie L’Indonésie a été l’un des premiers pays à mettre en place une telle mesure, dès 1948. Les femmes peuvent bénéficier de deux jours de congé menstruel par mois, mais c’est un parcours du combattant pour pouvoir y recourir et, dans les faits, rares sont les femmes qui en bénéficient. 3. La Corée du Sud C’est au début des années 2000 que la mesure est entrée en vigueur en Corée du Sud. Les femmes sont autorisées à prendre deux jours par mois si leurs règles sont douloureuses et touchent une prime si elles décident de ne pas en bénéficier. 4. Taïwan A Taïwan, depuis 2013, les femmes bénéficient de trois jours de congés supplémentaires par an si elles souffrent de règles douloureuses. Ces jours peuvent ou non être payés à plein. 5. Le Japon Tout premier pays à mettre en place la mesure, le Japon n’a pas modifié sa législation depuis les années 40 mais les femmes sont de moins en moins nombreuses à recourir à ce droit. En 1965, 26% des Japonaises en profitaient, contre moins de 1% aujourd’hui. Cet affaissement tient aussi à un changement de mentalités et à une forme de honte et de pression sociale subies par les femmes japonaises quant à leur intimité. 6. Les Philippines Aux Philippines, les femmes peuvent bénéficier d’un congé menstruel, mais elles ne reçoivent qu’un demi-salaire quand elles décident d’en profiter. Autant dire qu’elles ne sont pas nombreuses à l’utiliser. 7. L'Italie L’Italie a voté l’intronisation d’un congé menstruel en 2017, mais y accéder sera compliqué pour les femmes italiennes. Elles devront fournir un certificat médical courant sur l’année attestant qu’elles souffrent pendant leurs règles et le remettre à leur employeur ; ou comment être mal à l’aise à vie. La mesure fait débat dans tous les milieux en ce qu’elle pourrait encore dégrader la situation des femmes dans les entreprises et inciter les employeurs à faire de la discrimination à l’embauche. Certains médecins s’y opposent également les douleurs pendant les règles ne sont pas un fait normal mais nécessitent bien souvent de consulter un gynécologue. Il faut croire que l’argent ne fait pas le bonheur bien que grassement payés, certains postes ne trouvent presque aucun candidat. Autant d’opportunités à ne pas négliger. Ils promettent des salaires mirobolants, mais leurs noms peu aguicheurs dissuadent sans doute les candidats. Le Figaro a déniché les 10 métiers payés minimum 80 000 euros l’année et qui peinent terriblement à séduire. L’étude du site d’annonces Cadremploi* se base sur 13 500 offres d’emploi en CDI uniquement, qui sont restées en ligne sur une periode de 28 jours, et ayant reçu moins de 10 candidatures, du 1 er juin 2018 au 28 mai 2019. Qui connaît le métier de bid manager»? Deux grands types de postes sont particulièrement concernés par ce phénomène les métiers du numérique et des nouvelles technologies en plein essor, et les métiers d’expertise à forte responsabilité pour les entreprises impliquant par exemple l’installation, la gestion et la sécurisation des données numériques. » LIRE AUSSI - Les 20 métiers où les employés sont les plus malheureux Comment négocier son premier salaire - Regarder sur Figaro Live Ces métiers nécessitent des compétences nouvelles, ce qui explique sans doute la pénurie de candidats et les difficultés de recrutement», explique Julien Breuilh, directeur des études chez Figaro classified, à l’origine de l’enquête. Ils impliquent aussi des compétences transversales commercial, juridique, informatique... Ce sont des postes sur mesure, et leur définition peut varier en fonction des entreprises qui les proposent», complète Julien Breuilh. Enfin, les noms des postes ne sont pas toujours connus du grand public qui connaît le métier de bid manager»? 1 - Directeur de programmes / Grands Projets SI Salaire moyen entre 120 et 150 000 euros par an. Le directeur de programmes est celui qui supervise l’installation des réseaux informatiques de l’entreprise, l’installation des serveurs, des logiciels. Il suit aussi les évolutions sur le marché numérique et informatique, et la concurrence. Ce poste implique une forte dimension de management. 2 - Directeur data management / big data Salaire moyen entre 120 et 150 000 euros par an. Comme son nom l’indique, le directeur Data management gère le data», c’est-à-dire les bases de données collectées par l’entreprise. Il supervise leur organisation, leur protection et leur sécurisation, leur monétisation, leur accroissement, leur amélioration. Il veille également à la manière dont les bases de données communiquent entre elles. 3 - Directeur production cloud Salaire moyen entre 100 et 120 000 euros par an. Le directeur production cloud gère les réseaux de communication ou de stockage d’informations de l’entreprise, et leurs liens avec l’extérieur. Le nom cloud» venant de nuage en anglais signifie le stockage d’informations accessibles par internet sur des serveurs distants, et non sur un disque dur. 4 - Directeur du digital Salaire moyen entre 100 et 120 000 euros par an. Le directeur du digital assure la transformation d’une entreprise vers le numérique. C’est un poste à la charnière entre l’aspect informatique et commercial. 5 - Bid manager Salaire moyen entre 100 et 120 000 euros par an. Le bid manager» est tout simplement le responsable des appels d’offres de l’entreprise. Ce métier n’est pas tout jeune, même si ce nouveau nom anglais peut être trompeur. Il s’agit d’un poste de marketing. 6 - Directeur qualité Salaire moyenentre 90 et 120 000 euros par an. Le directeur qualité soutient la politique choisie par l’entreprise, il veille à l’application et au respect des normes et des procédures de contrôle sur toute la chaîne de production. Il travaille aussi à l’évaluation des performances de l’entreprise, et à leur amélioration. Ce poste possède une dimension juridique et commerciale. 7- Risk manager Salaire moyen entre 90 et 120 000 euros par an. Le Risk Manager veille à la sûreté juridique et financière de l’entreprise. Il définit les risques et veille à l’établissement d’une stratégie pour les prévenir, qu’il s’agisse d’accidents, incendies, pertes d’argent... Ce métier exige des compétences techniques, juridiques et commerciales. 8 - Account manager - lead account executive Salaire moyenentre 100 et 110 000 euros par an. Ce poste est, en français, celui du responsable clientèle». Il gère tout simplement les relations avec les clients, et s’assure que l’entreprise propose des services satisfaisants. C’est un poste de commercial, qui n’est pas nouveau. 9 - Directeur of project management office Salaire moyen entre 95 et 110 000 euros par an. Ce métier consiste à monter des équipes pour mener à bien les projets fixés par l’entreprise. Il est rattaché au directeur des opérations, c’est un poste très lié aux ressources humaines. 10 - Directeur de production Industrielle Salaire moyen entre 80 et 100 000 euros par an. Le directeur de production industrielle veille à la performance globale de la production de l’entreprise, et travaille à son amélioration. Les offres d’emploi précisent souvent qu’il faut entre six et dix ans d’expérience. *Le site Cadremploi est une marque du groupe Figaro Travailler en Corée du Sud est un rêve qui peut devenir réalité, mais il est parfois semé d’embûches. C’est ce que nous raconte Léa à travers cette interview. Vous la connaissez peut-être Léa est une youtubeuse française, passionnée de tourisme et amoureuse du sud de la péninsule coréenne où elle s’est installée. Sous le ciel de Corée suit ses aventures au Pays du matin calme depuis plusieurs années. Nous ne nous lassons pas de son chaleureux sourire et de son énergie positive. Dans cette interview, elle nous raconte son parcours, ses expériences professionnelles dans le tourisme en Corée du sud, les difficultés qu’elle a pu rencontrer, et sa vie actuelle à Sunchang. Bonjour Léa, merci de nous avoir accordé un peu de ton temps pour répondre à nos questions. Cela fait un moment que tu vis en Corée, et plus précisément en province. Peux-tu nous raconter ton parcours ? Comment es-tu arrivée ici et pourquoi avoir fait le choix de la Corée du Sud ? Bonjour à tous, je m’appelle Léa Moreau et je suis une grande passionnée de voyage. J’ai voyagé dans environ 28 pays différents. Je suis tombée amoureuse de l’Asie très tôt, car lorsque j’avais 8 ans, avec mes parents et ma sœur, nous sommes partis explorer Bali à moto. Depuis, j’ai toujours été passionnée par la culture asiatique. Lorsque j’avais 10 ou 12 ans, je suis tombée sur un vieux magazine GÉO chez mon grand-père, et c’est comme ça que j’ai découvert la culture coréenne et la guerre de Corée. À vrai dire, au départ, j’étais tout d’abord fascinée par la Corée du Nord et j’étais très curieuse d’en apprendre plus sur un pays aussi mystérieux. Pour moi qui vivais en France, dans le pays des droits de l’Homme, avec la possibilité de voyager librement, j’étais fascinée par ce pays lointain et je ne comprenais pas comment un pays pouvait vivre en totale autarcie encore aujourd’hui, vivant totalement coupé du monde. C’est comme cela que j’ai commencé à en apprendre plus sur la Corée du Nord, la culture traditionnelle coréenne, la gastronomie coréenne et la langue. C’est seulement une fois entrée au lycée que j’ai commencé à m’intéresser à la Corée du Sud, écouter de la K-pop et regarder des dramas coréens. Mais cela restait une passion. J’avais toujours ce rêve de visiter la Corée du Sud un jour, mais je ne prévoyais pas de vivre » en Corée, parce que j’aimais le voyage et j’étais attirée par pleins de pays différents. Ce que je savais dès mon plus jeune âge, c’est que je voulais voyager et travailler dans le domaine du tourisme. À l’âge de 19 ans, le bac en poche, j’ai donc décidé de partir un an en PVT Programme Vacances-Travail en Australie, car je voulais vraiment apprendre l’anglais et faire de la plongée sous-marine dans la grande barrière de corail. Une fois mon PVT terminé, je devais commencer mes études à l’université, mais je voulais continuer à vivre à l’étranger. J’ai donc décidé de faire un BTS Tourisme par correspondance, tout en allant vivre en Thaïlande à Chiang Mai pendant deux ans. J’ai trouvé un appartement sur place, j’étudiais mon BTS à la maison et je suivais aussi des cours de thaïlandais à l’université de Chiang Mai. Volontariat en Thaïlande. Crédits photo Léa Moreau Pendant mes deux ans en Thaïlande, j’ai pu visiter la Corée du Sud à trois reprises, en tant que touriste, et ainsi, j’ai pu me faire des contacts sur place et rendre visite à des amis rencontrés lors de mes années en Australie ou Thaïlande. À la fin de mon BTS, je suis rentrée en concours passerelle en Bachelor Management du tourisme à la Rochelle, et j’ai donc pu rentrer en 3ème et dernière année directement. Ce Bachelor était 100% en anglais, et l’année se composait de 6 mois de cours et de 6 mois de stage. C’est grâce à cela que j’ai pu trouver un stage en Corée du Sud, dans la ville de Gwangju, à la Pedro’s House », une maison d’hôtes tenue par Pedro. Une fois mon stage terminé, j’ai été diplômée major de promo, et mon patron m’a proposé de rester travailler dans l’entreprise. J’ai donc décider de revenir en PVT cette fois-ci. Avec Pedro, au Café Voyagers. Crédits photo Léa Moreau Mon PVT terminé après un an, j’ai activement cherché une autre entreprise qui puisse sponsoriser mon visa de travail et ainsi pouvoir rester vivre en Corée. Cela a été dur et ça a pris environ un an, mais j’y suis arrivée. Comment as-tu appris le coréen ? J’ai appris le coréen sur le tas, en travaillant et vivant sur place, en Corée. Avant de venir, je n’avais suivi aucun cours de coréen, et je n’avais pas non plus appris en autodidacte. Par contre, le fait d’avoir beaucoup regardé de dramas, de films coréens, et d’écouter sans cesse de la K-pop depuis mes 15 ans, cela m’a énormément aidé à développer mon écoute du coréen, et à capter » les bonnes intonations et la bonne prononciation de certains mots. Une fois arrivée en Corée pour mon stage, mon patron parlait couramment anglais, mais mes collègues de travail ne parlaient que 100% en coréen. Donc c’était un bon mix, et cela m’a permis d’apprendre la langue assez vite. Ensuite, en vivant à Gwangju, clairement, je ne rencontrais pas beaucoup d’étrangers. Je travaillais aussi dans la guesthouse avec la mère de mon patron, qui ne parlait que coréen et le satori », le dialecte local. C’était un vrai challenge, cela m’a forcé à apprendre les bases. Mais honnêtement, c’était beaucoup de survival korean » je n’arrivais pas à faire de longues phrases ou de grandes conversations. Ce n’est qu’une fois que j’ai commencé à travailler pour le gouvernement, et en vivant à la campagne, que mon coréen a vraiment décollé ;-. Dans la campagne du Jeollannam-do. Crédits photos Léa Moreau Comment s’est passé ton adaptation avec les Coréens et la culture coréenne ? Ça s’est vraiment merveilleusement bien passé, car mon premier travail en Corée était dans une guesthouse et un café pour voyageurs. Du coup, j’étais baignée dans l’ambiance voyage tout le temps. Mon ancien patron a voyagé dans plus de trente pays différents. Il a aussi vécu en Australie et il a une énorme passion pour la France. Il m’a énormément aidé à mon intégration. On était une toute petite entreprise, donc c’était comme la famille. J’étais invitée à toutes les fêtes coréennes Chuseok, Seollal… Il me faisait énormément confiance, et j’ai pu me lancer dans des projets qui me tenaient à cœur, comme la réalisation d’un guide de voyage sur la région de Jeolla ou la création de notre chaîne YouTube. Il m’a aussi payé des cours de coréen, ça m’a permis d’acquérir les bases de la langue très rapidement. Le fait d’être autant soutenue au travail, de pouvoir communiquer en anglais couramment avec lui, de pouvoir poser des questions, c’était super, et j’ai énormément appris sur la culture coréenne pendant ces deux ans où j’ai travaillé dans cette entreprise. Comme j’avais déjà des amis sur place et que j’avais visité la Corée à trois reprises avant de m’y installer, je n’ai pas eu de gros choc culturel. J’avais des amis coréens, donc je ne me sentais pas seule et je n’ai jamais vraiment eu le blues du pays ». Le plus difficile était vraiment la communication, car j’étais frustrée de ne pas pouvoir développer les conversations comme je pouvais le faire en français et en anglais. Quelles sont les difficultés que tu as pu rencontrer en Corée du Sud ? J’ai commencé à avoir des difficultés quand j’ai dû quitter ce premier travail à Gwangju, faute de visa. Les problèmes de visa en Corée ne sont pas un mythe, et c’est vraiment ce qui m’a pesé tout au long de mon expatriation. Mon patron a essayé de me sponsoriser un visa de travail, mais même si l’entreprise le veut, c’est l’immigration qui refuse la plupart du temps. Il faut savoir que toute entreprise de moins de cinq employés ne sera pas autorisée à embaucher un étranger. Ensuite, il faut avoir un certain chiffre d’affaires, etc. Les restrictions sont extrêmement strictes et complexes. Du côté de la personne étrangère qui postule, il faut avoir au minimum une licence le mieux est vraiment un master et plusieurs années d’expériences dans le milieu professionnel de cette licence. C’est légalement très compliqué de trouver une entreprise prête à vous embaucher et à sponsoriser votre visa en Corée du Sud. Après Gwangju, j’ai déménagé sur l’île de Geoje, où j’ai fini par trouver un contrat de travail d’un an pour m’assurer de la promotion touristique et culturelle d’un centre culturel et d’une guesthouse. Mais cela ne s’est pas du tout passé comme je l’espérais. L’entreprise en question était incapable de sponsoriser mon visa d’un an, je devais refaire des visas de travail tous les trois mois. Ce qui était très stressant au quotidien, car je devais aller tous les trois mois au consulat coréen, mais dans un autre pays. Tout cela avait un coût je devais repayer pour mon visa tous les trois mois, payer l’avion, l’hôtel. J’utilisais tous mes jours de vacances pour mes aller-retour visa », c’était extrêmement stressant, et je n’avais aucune visibilité sur mon futur en Corée. J’ai tenu huit mois, puis j’ai été obligée de quitter mon travail car ma troisième demande de visa avait été refusée. J’ai dû chercher un nouveau travail et repartir de zéro. J’avais tout perdu visa, job, appartement, numéro de téléphone. C’était déprimant et j’avais l’impression d’être face à un mur, j’étais très frustrée. J’avais de l’expérience dans le pays, j’avais trois diplômes de tourisme, je parlais français, anglais, coréen, j’avais plusieurs propositions de travail, mais toutes étaient illégales, car aucune entreprise n’était prête à sponsoriser mon visa. Je ne voulais pas rester illégalement en Corée, donc je refusais à chaque fois, mais c’était vraiment démoralisant. Il y a une autre difficulté à laquelle j’ai dû faire face. Je ne rentrerai pas trop dans les détails, mais lorsque l’on vient en Corée, et que l’on ne possède pas assez d’argent, que notre situation n’est pas stable, qu’on cherche un visa et un travail, on devient malheureusement la proie facile de personnes mal intentionnées. J’ai rencontré une personne qui m’a fait croire qu’elle m’aiderait à avoir un visa. J’avais confiance en elle, et j’ai découvert bien plus tard qu’elle utilisait le fait que je sois étrangère pour faire du business dans mon dos. Et qu’elle utilisait mon nom pour signer des contrats avec des gens, vendre des prestations touristiques ou culturelles. Après trois mois de cette mascarade, j’ai quitté la maison où j’habitais, j’ai coupé tous mes liens avec cette personne. Mais à cause d’elle, j’ai perdu le reste de motivation que j’avais, et je suis rentrée en France pendant cinq mois, pour me remettre mentalement de cette déception et de cette trahison. Mais au final, un bien pour un mal grâce » à cette expérience, j’ai pu trouver mon travail actuel, et je suis tellement plus heureuse qu’avant. C’est le karma ^^. Bref, je recommande vraiment de faire attention avec vos papiers et vos demandes de visa. Ne donnez jamais vos informations personnelles à quelqu’un d’autre que l’immigration. Des personnes qui se disent vos amies » peuvent vous utiliser, et ils savent qu’en étant dans un pays étranger, il est difficile pour vous de porter plainte ou d’aller voir la police. Faites juste attention à ne pas croire les gens trop facilement. J’apprends de mes erreurs, et en Corée comme ailleurs, il y a de bonnes et de mauvaises personnes. Sur ta chaîne YouTube, tu nous parles de ton nouveau poste en tant que fonctionnaire de la ville de Sunchang. Comment as-tu intégré ce poste et que fais-tu exactement ? J’ai actuellement deux chaînes YouTube. Leadventuree est ma chaine personnelle, où je poste des vidéos en français sur la Corée, sur mon quotidien et sur mon travail. J’essaie aussi de donner des conseils pratiques sur la Corée, et je veux créer plus de contenus vidéo sur le sud de la Corée, comme c’est une région encore inconnue du public français. Mon autre chaîne Jeolla Go, est une chaine plus professionnelle », où je fais la promotion en anglais et en coréen des provinces de Jeollabuk-do et Jeollanam-do. J’assure aussi la promotion de la ville de Sunchang, là où j’habite actuellement. J’ai commencé mon nouveau travail en juin 2019, et je suis officiellement devenue fonctionnaire du gouvernement coréen. En gros, je suis chargée de la promotion touristique et culturelle de la ville. Mon travail consiste à faire du contenu vidéo sur YouTube. J’écris aussi des articles pour des magazines. Je fais différents concours vidéo, de la télé, des tv-show coréens, etc. Je représente la ville et j’assure la promotion touristique auprès du public étranger. Je commencerai aussi à guider les touristes au printemps 2020. En plus d’un visa qui m’autorise à vivre en Corée, ce travail me permet d’assouvir ma passion du voyage et de faire la promotion touristique de la Corée. Le lancement du City Tour bus à Sunchang est pour bientôt, peux-tu nous le présenter ? Oui, avec plaisir, car c’est notre grand projet. Nous lançons un bus touristique, le Sunchang City Bus ». Ce bus ralliera les deux villes de Sunchang et Damyang, et vous pourrez ainsi visiter les spots touristiques des deux villes en une seule journée. Le bus est un bon moyen de voir des lieux incontournables de la région Metasequia Road, le village de Meta-Provence, la forêt de bambou et le lac de Damyang, le village traditionnel de Sunchang, le parc national de Gangcheonsan. Je serai la guide officielle du bus, et je présenterai les différentes destinations le week-end. Inauguration du bus touristique de Sunchang. Crédits photo Léa Moreau Vous pourrez acheter votre billet directement dans le bus, il sera d’environ trois euros. Vous pourrez monter et descendre depuis n’importe quel arrêt. C’est vraiment un moyen génial pour visiter la région sans vous perdre. Nous allons aussi organiser d’autres tours, et j’espère pouvoir proposer un tour spécial des spots où les dramas coréens les plus connus ont été filmés dans la région. Actuellement, le tournage du drama Crash Landing on You » avec Hyun Bin et Son Ye-jin est filmé à Sunchang ! Qu’apprécies-tu le plus en Corée du Sud ? Les gens, tout simplement. Pour moi, la raison de cet amour pour la Corée, c’est grâce à toutes les personnes extraordinaires que j’ai pu rencontrer. La ville de Gwangju, et la province de Jeolla regorgent d’artistes, d’activistes, d’entrepreneurs et de gens inspirants. Si on étudie l’histoire de Corée, on comprend alors que beaucoup de mouvements démocratiques sont nés ici, dans cette province. Cette région est habitée par l’âme de la Corée. Et je ne saurais comment l’expliquer, mais les gens sont réellement touchants. Il y a peu d’étrangers dans cette région, donc les Coréens sont très avenants et ils te considèrent comme une partie de leur famille très rapidement. Ici, les gens sont moins pressés qu’à Séoul ou Busan, on a vraiment l’impression d’être dans un grand village. La région de Jeolla est aussi reconnue comme le berceau de la gastronomie coréenne, donc pour les food-addict », c’est vraiment une région à ne pas manquer. Enfin, la raison principale de mon amour pour la Corée, c’est qu’il y a tant à découvrir, tellement de petits villages et d’îles à visiter. J’ai une énorme liste d’endroits que je n’ai pas encore pu découvrir. Justement, le Sud est bien moins visité que la capitale Séoul. Selon toi, quels seraient les endroits à visiter dans la région ? La région de Jeolla regorge de lieux à visiter. Déjà, je dirais Damyang et Sunchang avec notre bus touristique ;-. Si vous avez l’occasion, je recommande aussi la ville de Gwangju pour en apprendre plus sur l’histoire de Corée. La ville de Jeonju pour son quartier historique et toutes les maisons traditionnelles hanok. Je recommanderais aussi la visite de Boseong et ses plantations de thé. Enfin, les villes portuaires telles que Yeosu ou Wando, sont vraiment belles en été ! Si vous aimez marcher, je recommande de visiter les différents parcs en automne, tels que Naejangsan, Gangcheonsan, Wolchusan, Jirisan et Mudeungsan. L’un de mes lieux préférés est le temple de Unjusa, situé dans la ville de Hwasun. J’aime aussi beaucoup la ville de Gochang, avec sa forteresse traditionnelle coréenne. Il y a bien trop d’endroits à recommander, car je suis littéralement amoureuse de cette région ! Travailler en Corée du Sud, ou dans un autre pays étranger, peut être excitant, mais les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaite, comme nous l’a bien expliqué Léa à travers son expérience. J’espère que cette interview vous a plu, et vous a fait découvrir d’autres facettes de la vie en Corée. Merci beaucoup à Léa d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. Je lui souhaite le meilleur pour ses futurs projets, en particulier le lancement du bus touristique entre Sunchang et Damyang au printemps 2020. Nous ne manquerons pas de le tester un jour 😊. Cet article vous a plu ? Partagez-le sur Pinterest !

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